TROIS PLONGEURS PORTÉS DISPARUS À TAHITI

14 septembre 2006

pp

journaux de Tahiti

Article de presse paru dans "la Dépêche de Tahiti"
(voir plus bas article complet)

 

 

Réflexions de Claude Lapeyre, le 20.09.06:

Je viens de lire "la Dépêche de Tahiti".
C'est terrible ce qui est arrivé à ces plongeurs.
Quand on dit "c'est terrible ce qui leur est arrivé", c'est une façon de parler
puisque, précisément, personne ne sait ce qui leur est arrivé.

Nous en sommes réduits à des hypothèses.

Des plongeurs expérimentés, et ils l'étaient, savent s'équilibrer
(c'est le B-A BA de la plongée) de manière que, quelle que soit la profondeur,
le gilet est toujours gonflé à la limite de la remontée
pour n'avoir aucun effort à faire en cas d'incident;
un simple petit ajout d'air, et ça remonte tout seul.
De plus, des plongeurs expérimentés sont attentifs au moindre symptôme de narcose.
S'ils ont décidé de descendre si bas, c'est qu'ils avaient l'expérience des plongées profondes (avec narcose) et savaient reconnaître l'arrivée de celle-ci.
Ils s'y étaient déjà frotté je suppose,
avant de décider de descendre à plus de 100 m.
Sinon, descendre si bas, sans jamais avoir ressenti une narcose avant, c'est du suicide.
Il faut avoir déjà plongé (souvent) sous narcose,
l'avoir maîtrisée(du mieux possible) pour bien la connaître et réagir en conséquence, avant la perte de connaissance.

   

Réponse de Philippe Lapeyre, le 21.09.06:

Philipe Lapeyre
(il était sur place à Tahiti, à l'époque du drame)

Je ne crois pas que c'étaient des habitués de la narcose !!
Il y avait un moniteur diplômé, les deux autres étaient stagiaires moniteurs
et ne possédaient que 200 ou 300 plongées "explo" à leur actifs.
Je pense qu'ils voulaient établir un record cet après midi là
et que Bruno s'est porté solidaire dans ce périple afin de " les surveiller ".
Mon hypothèse : un des deux a narcosé à plus de 80 voire 90 m
et a donc continué à sonder dans le bleu !!
Bruno et son ami ont essayé de le récupérer en palmant à ses trousses ...
efforts ... donc essoufflement très rapide
et malheureusement lourd de conséquences à cette profondeur
(peut-être + de 100 m )
car quand on essaie de rattraper quelqu’un qui sonde ,
on est obligé de purger son gilet ...
je pense que la combinaison essoufflement - narcose a vite eu raison d'eux !

 

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Commentaires et réflexions de Philippe Lapeyre:
Il faisait beau ce jour là, comme les jours d'après d'ailleurs !
Quel contraste avec ce drame. Pas de courant, belle visibilité, eau chaude, site à l'abri de la houle,
3 moniteurs, pas de stress ... trop de confiance sûrement...

Ou alors ils dévirent encore !

Je me souviens d'une monitrice qui, au cours d'une plongée à Marseille n'a pas regagné le bateau
...
Son binôme était rentré seul de la plongée, se disant qu'elle était déjà remontée.
Son corps a été retrouvé par des pécheurs, plusieurs mois après, flottant au large de Malte.
Elle était en combinaison étanche ( ce qui explique son bon état de conservation ).
L'autopsie révéla qu'elle était morte de soif.
Son ordinateur montra, après contrôle, une plongée "normale"
avec beaucoup de paliers qu'elle a du effectuer en pleine eau tout en dérivant.
Losqu'elle a crevé la surface, elle était déjà hors de vue.


Réponse de Claude Lapeyre le 22.09.06 :

Claude Lapeyre

C'est peut-être bien ce que tu imagines qui s'est passé:
des gars qui n'avaient pas vécu de narcose, ou pas assez souvent...

Ou alors une intoxication par l'air respiré?
Non pas que l'air soit empoisonné d'emblé, mais il suffit de pas grand chose dans l'air.
A faible profondeur, cela n'a pas d'importance, mais à grande profondeur,
la pression partielle augmentant, cela devient un vrai poison,
et pour tout le monde en même temps,
puisque les bouteilles ont été remplies en même temps.

Attention! Je ne veux pas dire par là que les compresseurs
du club de Tahiti Plongée soient pourris,
ni que les filtres ne sont pas changés aussi souvent qu'il le faudrait...
Mais... ... Encore une fois, si pour des plongées à 20 ou 30 m ce n'est pas bien grave si le filtre arrive en bout de course, il en va autrement pour des plongées profondes.
Ainsi, pour notre plongée à 110 m, avec Pépé et Stève,*
on avait démonté les robinetteries des bouteilles pour les vider de la merde
qui étaient dans le fond (de l'eau puante, bourrée de rouille)
et on avait mis des cartouches neuves dans les filtres du compresseur
de manière à ne pas avoir de problèmes de ce côté là(avecl'air).
Je ne comprends pas que des pros n'aient pas pensé à tout ça.

Mais peut-être y ont-ils pensé, peut-être l'ont-ils fait, peut-être ne se sont-ils pas laissé prendre par la narcose (qu'ils connaissaient je suppose) et qu'ils ont fait surface,
loin, très loin, et qu'ils ont été emporté par le courant...
Ce qui expliquerait qu'on ne retrouve aucun des trois.
Je sais bien qu'on les a cherché avec des hélicoptères...
Alors où sont-ils?
Qui saura jamais?

 
journaux de Tahiti

* lire"une plongée à 110m" en cliquant ici 

 


Suite judiciaire de ce drame
(le procès est prévu pour le 13 janvier 2009)

Le drame de La Zélée devant le tribunal correctionnel
Fenua - Faits divers
Article de presse écrit par Raphaël Pierre, paru dans "la dépêche de Tahiti" du 09 décembre 2008:

"Deux ans après la mort énigmatique de trois plongeurs face à Motu Uta
la grande famille des passionnés de plongée sousmarine s’apprête à revivre un drame comme elle n’en avait jamais connu en Polynésie française :
la disparition tragique de trois des leurs, trois plongeurs d’une même palanquée, pourtant surentraînés.
Le drame de La Zélée, du nom du site où les trois copains se sont mis à l’eau pour la dernière fois le 14 septembre 2006,
sera en effet jugé le 13 janvier prochain devant le tribunal correctionnel de Papeete.

En trois points:
Le 14 septembre 2006, Bruno Cucchiara, Patrick Fournier et Paul Siemek, trois plongeurs chevronnés,
disparaissaient dans les abysses du Pacifique au terme d’une plongée controversée.

Henri Pouliquen, dirigeant historique du club Tahiti Plongée et Amaury Vanberten, moniteur de plongée,
ont été mis en examen pour “homicides involontaires” dans cette affaire.

L’instruction du dossier est aujourd’hui close et les deux hommes seront renvoyés devant le tribunal correctionnel le mois prochain.


Le juge d’instruction Jean-François Redonnet a récemment bouclé son enquête, estimant disposer de charges suffisantes pour renvoyer devant les juges Henri Pouliquen, directeur de Tahiti Plongée, club dans le cadre duquel s’était produit l’accident, son fils Fabrice, et Amaury Vanberten, moniteur et directeur de plongée le jour du drame.

Henri Pouliquen et Amaury Vanberten ont été mis en examen pour “homicides involontaires” dans cette affaire.
Fabrice Pouliquen étant quant à lui renvoyé pour “mise en danger de la vie d’autrui”
et “ouverture irrégulière d’un débit de boisson” dans le cadre des activités du club Tahiti Plongée.
Car de l’alcool, Bruno Cucchiara, Patrick Fournier et Paul Siemek, les trois plongeurs disparus,
en avaient consommé un peu avant de se décider à partir en mer, vers 15 heures.
Un repas arrosé de deux à trois bières de 33 cl chacun, servies par le snack du club, a-t-on appris de sources proches du dossier.

Suffisant pour entraîner par le fond trois plongeurs de leur trempe ? Sans doute pas.
Bruno Cucchiara, moniteur breveté d’État, avait déjà effectué deux plongées tôt le matin.
Paul Simiek et Patrick Fournier, infirmiers à Mamao, sortaient d’une éprouvante garde de nuit ce jour-là.
La fatigue et l’alcool ne font pas bon ménage quand on décide de descendre à 60 mètres, voire plus.
De nombreux témoignages ont fait état de la volonté des trois hommes de tenter une plongée “à trois chiffres”, comprenez sous les 100 mètres.
Reste que ces bières leur ont bien été servies.

Trois corps disparus à jamais
Henri Pouliquen, lui, est soupçonné de faute caractérisée résultant d’une accumulation de négligences et d’imprudences.
Laisser son fils vendre de l’alcool sans autorisation, tout d’abord, une activité éminemment dangereuse pour une activité à risque comme la plongée.
Avoir autorisé cette sortie, ensuite, ne pouvant être qualifiée d’ “entre encadrants” puisque malgré leur niveau certain,
Patrick Fournier et Paul Siemek n’étaient que clients du club.

Amaury Vanberten, enfin, considéré comme le directeur de plongée, d’après la synthèse des conclusions des enquêteurs,
aurait dû l’adapter aux circonstances de fatigue et de consommation d’alcool ce jour-là,
et s’opposer à une plongée au-delà des 29 mètres afin de s’adapter au niveau du plus faible,
celui d’un quatrième plongeur qui, lui, s’en était tiré, remonté avec Amaury avant les autres suite à un début de narcose.
À noter que seules deux des trois familles des plongeurs disparus se sont à ce jour portées parties civiles.

Les corps des malheureux n’ont jamais été retrouvés malgré les importants moyens mis en oeuvre,
pas plus que leur matériel, dont l’analyse aurait certainement pu permettre d’en apprendre un peu plus
sur les circonstances d’un accident dont on ne saura finalement jamais la cause exacte.

 

 


Commentaires de Claude Lapeyre, le 10 décembre 2008, à propos de l'aticle de journal ci-dessus:

Qui est responsable dans la disparition des trois plongeurs ?

C’est malheureux ce qui s’est passé mais, comme me disait ma mère
chaque fois que je partais plonger : « Je ne viendrai pas pleurer sur ta tombe…(si on te retrouve) ! »
car elle savait que je me livrais à des excentricités hors des sentiers battus.
Elle ajoutait souvent : « s’il t’arrive quelque chose, tu l’auras bien cherché ».

Tout cela pour dire que lorsqu’on décide de faire une plongée à 3 chiffres, on sait à quoi on s’expose.
Il est inutile ensuite de chercher des responsabilités ailleurs.
En revanche, ce n’est pas très sympa d’avoir programmé une telle plongée au sein d’un Club,
car maintenant, avec cette habitude qui a été prise de fuir ses propres responsabilités et d’incriminer les autres,
c’est le Club qui est poursuivi.
Chaque fois que nous avons voulu faire les « guignols »,
notre plongée a été « hors piste » si je puis dire,
par comparaison avec le ski.
De telles plongées ont toujours été programmées hors d’une structure club,
avec du matériel personnel, un bateau à nous, et sur un site de plongée vierge ou peu fréquenté, souvent difficile d’accès,
afin qu’aucun témoin ne soit accusé de « non assistance à personne en danger ».

Comment Henri Pouliquen pouvait-il empêcher les trois copains de franchir la limite ?
Voilà que c’est lui qu’on accuse de négligence et d’imprudence !
Quant à son fils qu’on accuse d’avoir servi de la bière au cours du repas qui a précédé la plongée, c’est ridicule.
Les trois plongeurs étaient des adultes responsables de leurs actes.
« Boire ou conduire, il faut choisir » c’est bien connu.
Et s’ils avaient mangé ailleurs, ils auraient sans doute bu également.
Etant adultes, ils étaient, aussi, conscients de leur état physique :
deux plongées tôt le matin pour Bruno,
et une éprouvante garde de nuit pour les deux autres, infirmiers à Mamao.

On accuse enfin, Amaury Vanberten,
considéré comme le directeur de plongée, d’après la synthèse des conclusions des enquêteurs,
de ne pas avoir su imposer une plongée ne dépassant pas 29m,
s’ajustant ainsi au niveau du plus faible, 

celui d’un quatrième plongeur qui, lui, s’en est tiré,
étant remonté avec Amaury avant les autres, suite à un début de narcose.
Comment pouvait-il obliger les autres à le suivre dans sa remontée, à part les tenir en laisse ?

Non, ces trois malheureux plongeurs étaient décidés, obstinément,
à faire une plongée profonde et cela a mal tourné, c’est tout.
Il ne faut pas chercher ailleurs.
C’est bien triste.

Claude Lapeyre
Claude Lapeyre,
ancien moniteur du SNMP
(Syndicat National des Moniteurs de Plongée)

lire"une plongée à 110m" en cliquant ici 

 

Fin judiciaire de ce drame:

 

TRIBUNAL CORRECTIONNEL - Plongée tragique du site de la Zélée (suite)

 

Article de presse écrit par Raphaël Pierre, paru dans "la dépêche de Tahiti" du

LUNDI 21 JANVIER 2009

Henri Pouliquen relaxé

Henri Pouliquen

Le non-lieu avait été requis par le parquet dès la fin de l’instruction de ce douloureux dossier,
puis la relaxe le 14 janvier dernier à l’issue de l’audience publique.

Le tribunal correctionnel, qui avait mis sa décision en délibéré,
a totalement disculpé Henri Pouliquen,gérant du club Tahiti plongée,
Amaury Vanberten, directeur de plongée,
et Fabrice Pouliquen, gérant du snack de l’établissement,
des accusations d’homicide involontaire pour lesquelles les trois hommes avaient été renvoyés devant les juges.

Seul Fabrice Pouliquen écope d’une amende de 150 000 Fcfp
pour avoir illégalement servi de l’alcool sans autorisation à la buvette du club.

Le 16 mars 2006, trois plongeurs chevronnés, moniteurs au club,
avaient perdu la vie à la suite d’une profonde descente, au-delà des 60 mètres règlementaires,
sur le site bien connu de la Zélée.
Les trois copains, bien que fatigués pour deux d’entre eux d’une garde de nuit à Mamao la veille,
avaient déjà plongé dans la matinée le jour du drame.
Une journée entre amis passée au club où des témoins affirment les avoir vus arroser leur repas de quelques bières.
Une journée grisante qui devait s’achever en beauté par une ultime plongée non loin de la passe du port de Papeete.
Henri Pouliquen, que les proches des victimes rendent en partie responsable du drame
pour les avoir laissé partir avec le bateau et les blocs de plongée du club, a donc finalement été relaxé.
Très affecté par le drame – certaines victimes étaient moniteurs au club -
il avait assuré leur avoir recommandé de faire une petite plongée,
et de ne pas plonger sur la côte en raison de la forte houle enregistrée ce jour-là.
Amaury Vanberten, directeur de plongée, était aussi à l’eau le jour du drame.
Il avait dû laisser les trois malheureux s’enfoncer dans le grand bleu sans lui,
contraint de remonter à la surface avec un cinquième plongeur, victime d’un début de narcose.
Les juges l’ont également relaxé, estimant qu’il n’y avait pas grand-chose d’autre à faire dans sa situation.
L’affaire du drame de la Zélée,
l’un des plus graves accidents de plongée jamais enregistrés en Polynésie française,
se referme donc sans que l’on sache réellement ce qui a bien pu entraîner trois plongeurs chevronnés par le fond.
Amaury Vanberten a aperçu les trois hommes pour la dernière fois alors qu’ils étaient, selon lui, à environ 75 mètres de fond.
Leurs corps n’ont jamais été retrouvés.

Raphaël Pierre


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Dcs d'Henri Pouliquen

Celui qui avait souvent t surnomm le "Monsieur Plonge" de la Polynsie franaise, Henri Pouliquen,
est dcd le 14 avril 2016 à PAPEETE, la mi-journe, l'ge de 77 ans, au CHT de Pirae.
Il luttait avec une rare nergie, depuis cinq mois, contre un syndrome de Guillain-Barr qui aura t plus fort que lui
On ne verra plus Poupou, avec son bi-bouteilles, ses palmes Jetfin la main et son sourire un rien moqueur
qui illuminait jusqu' ses yeux bleus, se jeter l'eau au large du tombant de Saint-Etienne.

Depuis cinq mois, ce robuste gaillard, apparemment invincible, se battait contre une salet de syndrome de Guillain-Barr
et si ses enfants et ses proches ont videmment toujours voulu croire une rmission (comme dans presque tous les Guillain-Barr),
la maladie n'a jamais desserr son treinte et Henri a fini par rendre les armes hier.

C'est en 1975 que le jeune Henri Pouliquen, un pur Breton (par ses parents),
n par un hasard de l'histoire Toulon le 1er juin 1938, dbarque en Polynsie franaise.
Il est militaire et est affect, pendant prs de quatre ans, Mururoa et Hao, o il dcouvre les splendeurs de la plonge sous-marine,
aprs avoir dj got la plonge Madagascar, aux Comores, en Tunisie...
A cette poque, Henri Pouliquen est responsable des centres de plonge du CEP (il effectuera 2 500 plonges Hao et 500 Moruroa).
Retrait de la Dfense fin 1978, il dcide de rester Tahiti o il fonde le centre Tahiti Plonge, auquel sera vite rattach le club de la FFESSM (Fdration franaise d'tudes et de sports sous-marins) Corail-Sub. La petite structure sera implante la marina du Lotus, dmnagera provisoirement vers l'actuelle marina Taina, avant de s'ancrer dfinitivement sur la plage de l'htel Bel-Air.


Le trait de gnie d'Henri, aura t de comprendre que ce monde du silence,
encore un peu litiste la fin des annes soixante-dix, mritait,
dans le cadre de la Polynsie franaise, d'tre ouvert aux plus petits.

Ds trois ans, les "barboteurs" sont accueillis : Henri fait adapter du matriel.
Les baptmes et stages se multiplient pour des centaines de "petits marmots" qui jouent alors au commandant Cousteau.
Trs vite, Henri devint une vedette mdiatique, faisant l'objet de nombreux reportages sur de nombreuses chanes de tlvision franaises.
A RFO, en dcembre, on ne manquait pas de venir filmer son Pre Nol sous-marin
qui enchantait les petits recevant des cadeaux dans deux ou trois mtres d'eau, au pied d'un sapin immerg.

Prsident de la "Fd" Henri fut longtemps prsident de la CTR,
la commission technique rgionale du Comit polynsien de la FFESSM,
et instructeur national de cette mme fdration (lorsque la plonge sous-marine polynsienne tait rattache la puissante FFESSM).
Par la suite, Henri devint le prsident de la CTR de la FPESSM,
jeune Fdration polynsienne tudes et de sports sous-marins, avant d'en devenir le prsident.
Henri a cr Tahiti, pour les enfants, les brevets de plongeur de bronze, d'argent et d'or,
et la FFESSM a fait sienne ces rcompenses, dsormais dcernes dans toute la France.
Henri n'aurait pas t Henri sans l'accompagnement permanent de son pouse, Josiane, disparue il y a deux ans avant lui,
et qui fut celle qui organisa littralement la vie de son plongeur de mari
en grant toute la partie administrative de Tahiti Plonge et de Corail Sub.
Henri et Josiane s'taient maris en 1961 Bizerte, en Tunisie (il avait 23 ans, elle en avait tout juste 18). Ensemble, ils ont eu deux enfants, Eve et Fabrice, bien connus, eux aussi, sur le territoire et qui ont donn huit petits-enfants leurs parents.

 

 

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